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«La situation politique a rendu les choses plus difficiles dans ces pays, pour toutes les entreprises et les compagnies américaines qui n’y ont plus d’attaches», a précisé Hamilton. La double chute du régime en Egypte, l’anarchie généralisée en Libye et la défaillance de l’Etat conjuguée à une corruption généralisée en Algérie, ont eu raison de leur capacité à y poursuivre leurs investissements. Des entreprises pétrolières internationales se retrouvent contraintes d’abandonner leurs bénéfices dans ces pays, à cause du fort risque sécuritaire et en l’absence d’une garantie de droit. A cause de l’instabilité dans ces pays, de nombreuses compagnies pétrolières s’intéressent au Maroc. Dernière en date, Gulfsands Petrolium, également attirée par les nombreux avantages accordés par l’État. Ainsi, le géant pétrolier Gulfsands Petrolium a dû quitter la Syrie, dont il tirait une moyenne de 10.000 barils par jour avant le début des affrontements entre le régime et la rébellion, pour venir prospecter au pays. Il a ainsi suivi les pas de Chevron et de Genel Energy. Pour encourager les compagnies pétrolières, les autorités marocaines n’hésitent pas à séduire ces entreprises. L’État promet par exemple des abattements de 30% sur les sommes à verser par les compagnies pétrolières en cas de découverte. De quoi compenser, ou du moins justifier, les coûts élevés de l’exploration au Maroc, estimés à 80 millions de dollars pour un gisement de taille moyenne en offshore.